1. |
Fiasco
04:16
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Juste un regard,
Perdu dans le vide.
Juste une perche,
Que tu tends ou esquives.
Pardonnons-nous si tout en reste là.
Juste une cascade,
Rattrapée sur le fil.
Juste une manière de singer l’imbécile.
Gardons-nous de dire qu’on en est là.
Comme une chute qu’on aurait pu prédire,
Les sourcils levés qu’on corrige de sourires.
Un jeu de dupes mais on a connu pire.
Je t’entend dire de vive voix : « Parfois tout n’est que »
Fiasco, fiasco,
Tout tombe à l’eau,
Je reste sûr qu’il en fallait peu,
Pour ne pas en faire trop.
Fiasco, fiasco,
Juste le goût du noyau,
Il est trop dur de défaire ce noeud,
Mais faut pas s’en faire trop.
Juste une façon,
D’envisager l’avenir.
Comme une vision,
Sans une once de devenir.
Pardonnons-nous si tout s’arrête comme ça.
Juste une dernière fois,
Traversons la ville.
Longeons les rues,
Les gens, leurs idylles.
Ignorons les, eux ont leurs histoires.
Comme un cri qu’on a su retenir,
Les sourcils froncés tu réprimes un sourire.
On est pas dupes on connaîtra bien pire.
Je t’entend dire malgré toi : « Parfois tout n’est que »
Fiasco, fiasco,
Tout tombe à l’eau,
Je reste sûr qu’il en fallait peu,
Pour ne pas en faire trop.
Fiasco, fiasco,
Juste le goût du noyau,
Il est trop dur de défaire ce noeud,
Mais faut pas s’en faire trop.
Tout est à faire.
Le tout était de plaire.
Mais c’est se leurrer que de toujours se fier à son flair.
Tout est au clair.
Et tout se digère.
Mais j’étais déjà désaltéré avant ce verre.
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2. |
Les bons mots
03:29
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Qui a
Qui a les bons mots
Pour te parler ?
Moi j’en ai trop peu de bien affutés,
Non mais qui a
Les bons mots les bons stylos ?
Qui a
Qui a gommé tout
Ce qui nous liait ?
J’ai encore les doigts pleins d’encre et de craie,
Non mais qui a
Pris des notes fait des mémos ?
Je dois tout reprendre de zéro.
Qui a
Qui a les bons mots
Pour te parler ?
Moi j’en ai trop peu de bien affutés,
Non mais qui a
Les bons mots les bons stylos ?
Qui a
Qui a barré tout
Ce qui nous plaisait ?
Tout est plus fade, le neuf d’hier est usé
Non mais dis moi
Suis-je dans le faux ou le faux ?
N’ai-je su lire aucun panneau ?
À chaque ride son sourire
Même muet t’en fais trop.
Lâche la bride, tout empire
À te murer dans tes maux.
Tous ces zigzags, tu dérives
À tourner autour du pot.
Dans le vide tout respire
Faudrait se jeter à l’eau.
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3. |
En majuscules
03:36
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C’est un instant,
Aux secondes cornées,
Du bout de tes doigts,
Une lumière vive,
Un regard noyé.
C’est un pincement,
Un refrain enjoué,
Un sourire nerveux,
Une douleur sourde,
Un papier froissé.
C’était tout en majuscules,
Les mots, les gestes, tout ça.
C’est un battement,
De cils une année,
À toucher les cimes,
Puis retomber,
Passé l’été.
C’est un craquement,
De bois sous tes pieds,
Le souffle coupé,
Ton coeur s’emballe,
Le mien s’est stoppé
C’était tout en majuscules,
Les mots, les gestes, tout ça.
C’était tout en majuscules,
Les mots, les gestes, tout ça.
Compris, compris,
Crois moi c’est saisi, saisi.
J’n’ai vu dans tes gestes,
Pas une seule virgule ni même un soupir.
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4. |
Je suis en forme
03:29
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Dans un miroir je m’adresse,
À plus fort que moi le bât blesse.
Mais si je l’invite,
À casser la vitre,
Peut-être serions nous un peu moins ternes ?
Dans un parloir je me confesse,
À qui veut bien croire à mes excuses de comptoir.
Mais comme je m’incite,
À gonfler les chiffres,
Peut-être n’y a t-il déjà plus d’espoir.
Je suis en forme mais tu l’es plus que moi
De là je crois en vouloir beaucoup mais c’est rien pour toi,
Me juges pas si je te crains.
Dans tes tiroirs plus d’une richesse,
Pour qui ose piocher en vitesse.
Je m’y suis faufi-
Lé n’ai rien trouvé,
Peut-être suis-je toujours un peu trop borné?
Dans mes mémoires mille et une prouesses,
À mieux regarder beaucoup sont tout juste illusoires.
Mais si je t’invite,
À gommer ces lignes,
Peut-être le récit narrera une autre histoire.
Je suis en forme mais tu l’es plus que moi
De là je crois en vouloir beaucoup mais c’est rien pour toi,
Me juges pas si je te crains.
Eh regarde ce qu’il me reste,
Un stock de I sans les points.
Tu pourras les mettre,
Moi j’en fais rien,
Moi j’en fais rien.
Eh regarde ce qu’il me reste, deux, trois sourires en coin.
Tu pourras les faire,
Moi j’en suis loin,
Moi j’en suis loin.
Je suis en forme mais tu l’es plus que moi
De là je crois en vouloir beaucoup mais c’est rien pour toi,
Me juges pas si je te crains.
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5. |
Après
04:31
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De soie semblait le fil, Maintenant dénudé
La vie défile.
De dédales en sentiers
Par quelques déserts, Isolé entre quatre murs,
Mon silence un murmure
Mon ombre une peinture.
Un écrit au mille ratures.
Après, la vie d’après,
C’est ainsi, ainsi c’est fait.
On a vu pont-levis baissés,
Des verres brandis,
Dans des fêtes sans fin,
Un matin on s’était dit qu’il serait temps de partir.
Mais il reste toujours du temps.
Avant l’après,
Avant l’après,
Avant, après.
Maintenant c’est calme ici,
Les sons viennent d’ailleurs.
J’entends des rires et d’autres clameurs.
La lande est froide et pour les rejoindre,
Il faudra sûrement marcher des heures.
On l’a déjà fait,
Me dit sa voix,
Chantante et si proche de moi.
Après on verra après,
Si tout ça nous plaît,
A ce jour tu sais,
On a su croiser les gens qu’il fallait,
Plonger dans les lacs les plus isolés,
Pourquoi se dire qu’il serait temps d’en sortir?
Il reste toujours du temps.
De corps vifs à fossiles,
Et s’il le faut,
Nous serons habiles.
On fera de ce rameau un radeau,
Puis il deviendra une presqu’île.
Tout ça,
Avant l’après,
Avant l’après.
Avant l’après,
Avant l’après,
Avant, après.
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À Tâtons Marseille, France
À tâtons est un boys band qui joue la carte de l’honnêteté, quitte à être vulnérable au milieu des certitudes. À tâtons ne fait aucune promesse et se laisse le bénéfice du doute.
Nouvel Ep --> ^^'
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